Ikigaï, un art venu du Japon

Crédit photo Cinthia Pustetto


J’ai connu mon amie Maria Laborde sur les réseaux sociaux, où elle distille son savoir avec bienveillance via Les coeurs Héroïques! Psychologue de formation et mexicaine, elle s’est installée dans le sud ouest, aux environs de Pau, il y a dix sept ans.

Passionnée par la transformation intérieure et tout ce qui donne du sens à l’existence, c’est donc tout naturellement qu’on s’est entendues!

Maria propose des accompagnements en Personal Branding, des séances de Psycho Boost et de Libération Emotionnelle, ainsi que des ateliers collectifs autour d’un sujet passion : l’ikigaï!
Intéressée par cet outil de connaissance de soi, et après avoir lu tous les ouvrages disponibles sur le sujet, elle s’y est formée et anime maintenant régulièrement des groupes! Il m’a semblé intéressant de lui donner la parole ici pour rendre visible sa merveilleuse approche de l’outil et permettre à certains de découvrir cet art japonais!

Alors Maria, je te donne la parole… Peux-tu nous expliquer comment tu as commencé à t’intéresser à l’Ikigaï et ce que c’est exactement?

« En tant que mexicaine vivant en France, ça me fait un petit pincement au coeur quand je vois que l’on appelle n’importe quelle galette garnie, un taco.

En fait, certaines ne sont pas si mauvaises, mais à un moment donné mon orgueil de mexicaine est un peu embêté par cette euphorie de tacos aux tenders avec des frites et de la mayo dedans.

Bref, le but de cet article n’est pas de vous expliquer les vraies caractéristiques d’un taco mexicain, mais de vous donner mon point de vu par rapport au fait de laisser de côté la nature ou l’origine d’un concept représentatif d’une culture pour l’accommoder aux besoins d’une autre culture ou tout simplement parce que c’est à la mode.

Alors voilà, lors du 1er confinement je suis tombée par hasard sur le modèle Ikigaï basé sur le diagramme de Venn (avec les cercles imbriqués) et honnêtement j’ai trouvé cet outil intéressant pour faire une petite cartographie de ce qui donne du sens à ma vie.

Après avoir fait 3 ou 4 fois cet exercice, j’ai conclu que cet outil peut nous donner un bon nombre de pistes pratiques pour faire plus ample connaissance avec nous mêmes. Cependant, mon instinct de psy me disait qu’il manquait quelque chose de l’ordre des affects pour que cet exercice ait un bénéfice durable. Alors je me suis dit que plonger dans les origines d’un concept si important m’apporterait des réponses.

La notion d’Ikigaï que nous connaissons dans le monde occidental, nous pousse a chercher une réponse unique, ce qui peut être assez frustrant. Pour le psychologue japonais Akihiro Hasegawa, l’Ikigaï peut être présent dans beaucoup de choses, expériences, rôles et même dans nos souvenirs.

Le professeur Hasegawa définit l’Ikigaï comme ce qui nous donne le sentiment d’être vivant ici et maintenant en étant conscient de ce qui nous donne l’impulsion d’aller à la rencontre de la vie.

Ayant fait le tour de la question sur ma nouvelle perception de ce concept, j’accompagne maintenant les personnes désireuses, sur le chemin de leur quête de sens, en me servant de mon savoir faire, de la philosophie japonaise, et un peu du diagramme de Venn, (parce qu’il y a des choses intéressantes quand même ) !  »


Merci Maria! C’est très clair! Et pour en savoir plus, rien de tel que de participer à un atelier!

Bon… Et si on allait manger de vrais tacos maintenant?